• 4ème de couverture:
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, vêtu de son caleçon fétiche, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.
Il ouvre.
Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste. Elle a vingt-six ans, et quelque chose de cassé.

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La première chose qu’on regarde
Grégoire Delacourt
215 pages
Editions Le Livre de Poche

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  • Mon avis: 

8ème livre de ma liste de 30.

Après « La liste de mes envies » que j’avais beaucoup aimé, j’avais hâte de relire ce nouveau Grégoire Delacourt tellement j’avais apprécié l’écriture libérée de l’auteur.

Quelle ne fut pas ma déception car dès les premières lignes, j’ai vite déchanté. Je n’ai pas aimé cette lecture.

Je m’y suis reprise à trois fois sur ces deux dernières semaines pour poursuivre la lecture de ce livre et n’ai commencé à apprécier l’histoire qu’à partir de la page 61.

J’ai aimé la sensibilité des personnages si fragiles, si seuls, bien qu’entourés. Chacun retrouve en l’autre un moyen de combler l’absence d’êtres chers à leurs vies. On suit leurs pérégrinations émotionnelles et on sent leurs sentiments à fleur de peau, palpables.

J’ai aimé croire en la naissance de leurs sentiments même si on n’y croit pas du tout.

Mais globalement, je n’ai pas aimé.

Je n’ai pas aimé cette histoire basée sur Scarlett Johansson. J’ai même trouvé certains détails assez malsains et en tant que femme, j’ai été assez mal à l’aise sur l’insistance de l’auteur pour certains détails anatomiques de l’actrice. Je ne suis pas prude mais cela faisait trop!  Il ressort de cette lecture, certes, un gros travail de recherches sur l’actrice mais pour aboutir à un résultat… que je pense utilisé à mauvais escient car la lecture de ce roman me fait conclure à un regard très prédateur, presque pervers porté sur l’actrice.

Je n’ai pas aimé le parti pris de l’auteur qui, pour rendre crédible l’histoire et la rattacher au réel, a choisi de parsemer cette histoire de descriptifs de lieux, de personnes, de fiches bibliographiques et/ cinématographiques, beaucoup trop présentes; quitte à transformer chaque page de ce roman en encyclopédie Larousse ou en page Wikipédia. J’ai pourtant souri à certains moment, mais devant le nombre croissant au fil des pages, je ne peux qu’en souligner la lourdeur, finalement.

Généralement, sur une lecture, je peux ne pas aimer une partie, mais il ne m’est pas arrivé souvent, et je crois bien même que… que c’est la première fois que je n’aime pas un livre, de la première page à la dernière. En tout cas, ce calvaire livresque est terminé.

Et vous, l’avez-vous lu?

Si oui, qu’en avez-vous pensé?

Car je reste de curieuse de savoir ce que vous avez pensé de cette lecture.