• 4ème de couverture : 
  » Qu’avez-vous fait de vos rêves de jeunesse ? Brett Bohlinger, elle, a un an pour le découvrir. Pensant hériter de l’empire cosmétique familial à la mort de sa mère, elle apprend que cette dernière, qui avait pour elle de tout autres projets, ne lui a légué qu’un vieux bout de papier: la liste de tout ce que Brett voulait vivre quand elle avait 14ans.
Si elle veut toucher sa part, la jeune femme doit réaliser chaque objectif de cette life list.
Enseigner? Aucune envie.
Un bébé? Andrew, son petit ami n’en veut pas.
Tomber amoureuse? C’est déjà fait grâce à Andrew.
A moins que…. »

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Demain est un autre jour
Lori Nelson Spielman
Editions POCKET
441 pages

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  • Mon avis : 

6ème livre de ma liste de 30.

Il est évident que ce livre ne pouvait que m’interpeller puisque que je m’autoproclame la « reine des listes » : j’en fais tout le temps.

J’étais curieuse de savoir à quoi pouvait ressembler une life list puisque je n’en n’ai jamais fait. Cela dit, maintenant que je sais, je ne me sentirai pas capable de faire ce genre de liste de ce que je souhaite réaliser dans ma vie par peur que cela ne se réalise pas. Superstitieuse? Peut-être, en fait!

Je pense aussi que l’être humain est son propre censeur et qu’il érige lui-même les barrières qu’il s’interdit de franchir par la suite. Cela ne lui avance à rien sauf à freiner ses rêves. Et de rêves, c’est exactement de cela qu’il est question dans ce roman.

Ce livre est un « page turner » qui tient en haleine. Fini au bout de 48h. Dès les premières pages, on a envie de savoir comment Brett va s’en sortir avec cette liste d’objectifs et cette durée d’un an. A la lecture de la liste, on juge impensable la réaliser de certains et, bien que certaines ficelles de l’histoire sont visibles pour un lecteur  avisé…, on a envie d’y croire. L’histoire est dynamique, extrêmement bien rédigée et même avec une intrigue cousue de fil blanc, on se prend au jeu de vouloir découvrir l’avenir de Brett au travers de sa (re)découverte d’elle-même. Cette histoire est simple en apparence mais elle tend vers une réflexion plus profonde.

En effet, la lecture de ce roman peut interpeller sur notre propre existence. En tout cas, c’est ce qui s’est passé pour moi au fil des pages. Qu’est-ce que je souhaitais aujourd’hui? vraiment ? Qu’y changerais-je pour me sentir plus épanouie encore ? Je ne le sais pas moi-même mais je peux affirmer que ce livre est venu verser encore un peu plus d’eau à mon moulin sur la détermination de mes envies, pour peu que je prenne le temps (une fois pour toutes!) de réfléchir à ce que je veux et à ce que je peux faire : l’un ne va pas sans l’autre par les temps qui courent!.

Car ce n’est pas tout de vouloir; encore faut-il faut pouvoir affronter les conséquences d’un réveil de soi. Il faut penser à la manière dont nous souhaitons mener notre vie sans perdre nos valeurs profondes et la qualité humaine qui fait de nous ce que nous sommes.Changer c’est bien, mais il est nécessaire de lE faire avec la manière.

Par ailleurs, ce livre confirme avec force l’un de mes credo qui est de dire que  » l’argent ne fait pas le bonheur (même s’il y contribue! je l’admets).

J’ai aimé l’humilité, l’abnégation de Brett et sa ténacité à vouloir faire plaisir à sa mère défunte par dessus tout. Cela m’a rappelé le livre de Cécilia Ahern « PS, I love You » : dans ce livre, le mari avant de mourir laisse à sa femme 10 lettres énigmatiques afin qu’au bout de chaque étape, elle se rapproche encore un peu plus de bonheur qu’il lui souhaite de retrouver. J’admire aussi la prise de conscience de ce que Brett veut ou non faire de sa vie et ainsi que le cheminement vers l’accomplissement de ses rêves. Cela n’est pas donné à tout le monde, il faut bien le reconnaitre!

Si la fin est attendue, j’ai aimé l’histoire. Cette fameuse life list qui est à la base de l’intrigue. Je me suis même demandée si j’avais eu à écrire une liste de cet ordre, qu’y ferais-je figurer ? Pas la moindre idée à ce stade… et puis, je ne suis plus une adolescente.Donc la question ne se pose pas !

Une citation du livre : 

Elisabeth Bohlinger à sa fille Brett:
 » Eleanor Roosevelt a dit: Faites chaque jour quelque chose qui vous fait peur  » Pousse-toi à réaliser des choses qui t’effraient , ma Chérie. Prends des risques et vois où ils te mènent, car grâce à eux la vie vaut la peine d’être vécue. »
Et vous ? L’avez-vous lu ? 
Qu’en avez-vous pensé » ?