Un retour aux sources pour moi qui adore Londres, cette ville cosmopolite, ville de tous les possibles. Ville, qui bien qu’étant une capitale, n’en est pas moins plus humaine. La chaleur des gens ici me rappelle la Bretagne…J’aurai aimé y vivre. Il faut que je pratique davantage mon anglais…désespérément… et puis, je n’aurais plus de complexe si j’habitais ici. Les styles , vestimentaires entres autres, des Londoniens sont tellement différents, divergents, éclectiques; personne ne juge. Là où en France, il serait mal vu de porter une mini-jupe moulante quand on fait 90 kg bien tassés sur la balance, ben ici, aucun problème. Les filles s’assument et assument leur beauté hors normes. Porter un tailleur classe avec des méduses fluo? Même pas peur. Même si je ne le ferai pas moi mais… ici ça ose. et c’est tellement libérateur de ne pas vivre dans les diktats de la mode ou de la réflexion bien pensante de ceux et celles qui refusent la différence.
Alors, oui. je suis heureuse d’être de retour à Londres après plusieurs années. Je ne sais pas comment j’allais commencer ce post mais comme d’habitude, il va être long car j’ai tellement de choses à dire, à montrer… Bref. J’ai pensé dans un premier temps faire un article par jour de mes aventures londoniennes en famille. Finalement projet avorté rapidement car mine de rien, après une journée bien remplie, l’ordinateur ayant beau être mon ami, on n’attend qu’une seule chose: se poser…; et bien souvent, je me suis endormie comme une larve sans demander mon reste.
Finalement mon choix s’est porté sur le récit par thème, au fil de l’eau: plus simple à rédiger, plus facile dans le cheminement de ma pensée, bref…. tout çà, tout çà!
NOTRE LOGEMENT SUR PLACE:
Compte tenu de la durée de notre séjour (9 jours), l’hôtel ne nous a pas semblé être la solution la plus adéquate, niveau budget et indépendance. Suite à un reportage que j’avais suivi dans Capital (M6) sur les nouveaux lieux de villégiature pendant les vacances, la solution proposée par AirBNB m’a paru être une évidence de simplicité à condition de trouver rapidement ce qu’on voulait.Et le choix n’a pas manqué. Sélection par critère de ce que l’on recherche, on a trouvé notre pied à terre en quelques clics. Contacts par mail avec AirBNB puis avec nos hôtes et réservation validée.
Nous voilà dans un magnifique loft avec vue sur la City et au pied de Regent’s canal. Nous sommes dans le Hackney dans le East London. Ce quartier auparavant populaire est devenu un peu les Abbesses de Paris (seuls les Parisiens peuvent comprendre cette allusion… et pour les non-Parisiens, quartier devenu hype, qualifié « à tort » je pense de « quartier bobo » ) Bref, les immeubles auparavant industriels de Hackney Central, Shoreditch, Hoxton et d’autres ont laissé place à de nombreux lofts réhabilités par un nombre croissant de jeunes artistes mais aussi par des professionnels plus conventionnels en quête de liberté d’action et d’expression. Designers, architectes, photographes se côtoient dans un esprit « family » qui feraient pâlir les « Desesperate housewives » en somme, tout ce que la création peut compter comme métiers. J’étais en plein rêve. Tout ce que je rêvais de faire dans mes rêves les plus créatifs étaient à portée de main.
La rue principale de ce quartier à l’esprit village est Broadway Market. Une rue dans laquelle boutiques design, restaurants de toutes nationalités et pubs se faisaient la courte échelle pour plaire toujours plus aux habitués du coin. Pas besoin d’aller loin pour trouver ce que l’on recherche. Le « London fields Park » et le célèbre « Victoria Park » ne sont qu’à quelques encablures. Bref, l’écrin rêvé pour une semaine de vacances londoniennes attendue.
Une fois nos valises posées, par quoi commencer? Ben par jouer les touristes, pardi. Et quand on veut aller quelque part, quelque soit la destination, Internet est là pour nous orienter… Bon, j’avais aussi mon Lonely Planet donc en matchant tout çà, nous avons établi notre top 10 des chses à faire à Londres sachant qu’il nous fallait jouer les touristes (un peu quand même !) car les petits loups ne connaissaient pas Londres comme je la connais.
A suivre …