Et bien… Me revoilà 452 pages après. En moins d’une semaine.

Mon verdict après l’article « Rendez-vous avec un livre : vengeance en Prada »

Je me faisais un réel plaisir de lire la suite de « le Diable s’habille en Prada ». Intitulé  « Vengeance en Prada », je me délectais de savoir comment Andrea Sachs, l’héroïne, allait enfin mettre à sa place cette odieuse et infâme mégère de Miranda Priestly, sa grande patronne. Comment elle allait lui mettre la pâté, un vrai knock-out suite à un uppercut du gauche  suivi d’un low-kick pour « se venger » de cette année d’esclavagisme qu’elle avait endurée chez Runway dix ans auparavant.

L’intrigue:

Si le début est très prometteur avec l’ascension d’une Andrea plus épanouie que jamais, à qui tout réussit, la suite de l’histoire a tout d’une montagne qui accouche d’une très très petite souris et je suis V.R.A.I.M.E.N.T déçue. L’intrigue ne tient pas 2 secondes. Car:

  • Dix ans à avoir peur d’une mégère mondaine, certes dotée d’un énorme carnet d’adresse à vous fermer même les portes de l’enfer => crédible mais c’est un peu gros.
  • Dix ans à en faire des cauchemars => c’est carrément pitoyable
  • Avoir pour meilleure amie sa pire ennemie => cela relève du masochisme ( ou de la connerie, c’est selon… )

J’arrêterai là la longue liste sous peine de spoiler gravement ! Bref.. beaucoup de choses dans ce livre m’ont gêné car pas une minute, je n’y ai cru. Une très grande partie du livre ne sert l’histoire en rien. En lieu et place d’une fille combattante qui prend le taureau par les cornes pour faire savoir haut et fort ce qu’elle veut et qu’elle ne veut pas, elle passe son temps à tergiverser…à chouiner…à pleurer… chialer…pleurer.

En somme: tout ce que je déteste au quotidien puisque ma réaction serait plutôt de me dire: « si tu reçois un coup bas, relève la tête, montre toi plus fort(e) et avance sans te retourner ! » Mais elle est tout l’inverse de moi.

Et…mon Dieu! que la vie est dure quand on a de l’argent, un métier qui nous plait, un appartement dans les beaux quartiers de New-York, un petit copain super connu/super beau/super intelligent/super attentionné qui est convoité par tous les beaux spécimens femelles de la Terre mais qui n’a d’yeux que pour elle/nous… O monde cruel !

Pour conclure :

Cette suite (comme toutes les suites de livres à succès, d’ailleurs !) n’aurait pas dû exister tellement je l’ai trouvé insipide, et pleine de pleurnicheries et de vrais poncifs à l’américaine. Sans dévoiler le livre pour celles et ceux qui voudraient le lire (même après tout ce que je viens d’écrire !), j’avais envie de mettre de sacrés tartes à Andrea au fur et à mesure que je tournais les pages. Dès le départ, je me suis dit que ça allait rapidement partir en cacahuètes car tellement pas crédible.

Bref….

J’ai lu 452 pages en 4 jours et c’est vraiment parce qu’il fallait que je le termine ! Je n’ai pas du tout accroché à cette pseudo vengeance qui n’en est pas une, à mon avis.

Cependant, j’ai une suite toute trouvée à ce livre : le point de vue de Miranda sur toutes ces sottes qui se jettent à ses pieds et qui seraient prêtes à mourir pour elle … Caustique, ironique, arrogant et puant de suffisance… je pense qu’il y a là moyen de faire un autre best-seller !

Et vous ? Qu’en avez-vous pensé ?